Et re- salut! Pas vraiment inspirée par la photo de la semaine prochaine, j’ai séché le rendez- vous mais me revoici!
© Kot
Caché dans l’obscurité. Il entendait les cris de ses parents résonner à l’extérieur. Caché dans l’obscurité, dans sa planque sous l’escalier. Bris de verre, hurlements, pleurs et reproches. Il allume la petite ampoule et saisi un petit soldat parmi la multitude. Se réfugier dans sa tête, devenir sourd. Il joue avec ses petits hommes de plomb. Il joue à la guerre, celle qui ne tue pas, une guerre silencieuse qui ne blesse pas. Dehors, les cris s’intensifient, les coups pleuvent, il les reconnaît au son mat qu’ils font. Ici c’est son refuge. Il s’y cache de plus en plus souvent. Il y descend à pas feutrés lorsque le ton commence à monter. Soudain plus aucun bruit. Il jette un dernier regard à ses petits soldats, il sait que bientôt son tour viendra. Les soldats le regardent fixement. La porte s’ouvre à la volée. Il sent la main qui le saisit et l’obscurité qui l’envahit.
C’est pas bien gai tout ça… Désolée, c’est sorti comme ça… Je vous jure que je ne suis pas dépressive!
Pour découvrir les autres textes c’est sur le blog de Leiloona: Bric à Book.