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Amour Minuscule

Amour Minuscule de Teresa Radice et Stefano Turconi, Glénat

Pour résumer:

Iris est d’origine argentine ; Ismail, syrienne. Ils s’aiment, vivent en Italie et forment le couple idéal. Mais alors qu’Ismail part en voyage pour régler des affaires familiales, la guerre éclate en Syrie. Pris dans la tourmente, il se bat pour rentrer au pays. Dans le même temps, Iris, elle, découvre qu’elle est enceinte. Mais la communication entre eux est rompue… Comment savoir si Ismail est encore en vie et s’il va pouvoir un jour revenir ? Comment lui annoncer qu’il va être le père de cet « amour minuscule » qui pousse dans le ventre d’Iris ?

Ce que j’en pense:

Iris et Ismail s’aiment d’un amour fou. Installés tous les deux en Italie, ils vivent paisiblement. Mais Ismail doit retourner en Syrie régler quelques affaires. Au moment, où Iris apprend qu’elle est enceinte, Ismail se retrouve pris dans la tourmente de la guerre.

Le scénario décrit les trajectoires parallèles de ces deux héros qui se retrouvent malheureusement éloignés. D’un côté, Iris qui va découvrir ses origines mais également beaucoup se questionner sur la maternité. Et de l’autre, Ismail qui va devoir lutter pour rentrer en Italie, vivant l’indicible. 

Les auteurs ont pris le parti d’intercaler des moments où l’on voit Iris et d’autres où l’on voit Ismail. Viennent s’ajouter à cela des retours dans le passé des personnages mais également des morceaux de journal intime. Tout s’imbrique savamment, laissant place à une histoire complexe.

Dans cet épais roman graphique, les moments d’émotions s’enchaînent et ne se ressemblent pas. On peut passer de la tendresse, au dégoût en seulement quelques vignettes. Les passages d’un personnage à l’autre sont faits de façon subtiles et tout semble glisser naturellement.

Esthétiquement, c’est magnifique. Il y a un changement d’ambiance lorsque l’on retourne dans les souvenirs des personnages. Les bulles changent de couleurs, bref, l’ensemble est construit de façon très intelligente. J’aime particulièrement le coup de crayon de Stefano Turconi. J’aime la façon dont il dessine les personnages et la façon qu’il a de les rendre vivants.

À ce stade, vous vous dites certainement que j’ai adoré ma lecture. Et bien, de façon surprenante, pas forcément. Certains passages sont très denses, très longs et par conséquent m’ont un peu ennuyée. Le problème, c’est que ces moments étaient nombreux et ont rendu ma lecture beaucoup moins agréable…

Bref:

Malgré un scénario fort et une esthétique agréable, je n’ai pas apprécié plus que ça ma lecture.

Si je devais le noter:

3-plumes

Un petit aperçu:

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13 commentaires sur “Amour Minuscule

  1. Je l’ai commencé, mais vu son épaisseur, je l’ai abandonné en cours de route… Il faudrait que je le reprenne, mais vraiment trop de choses à lire en ce moment. Un bel objet graphique, mais je suis d’accord avec toi sur certaines longueurs.

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