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L’homme qui marche de Jiro Taniguchi

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L’homme qui marche de Jiro Taniguchi, Casterman

Pour résumer:

Qui prend encore le temps, aujourd’hui, de grimper à un arbre, en pleine ville ? D’observer les oiseaux, ou de jouer dans les flaques d’eau après la pluie ? D’aller jusqu’à la mer pour lui rendre un coquillage dont on ne sait comment il est arrivé chez soi ? L’homme qui marche, que l’on apprend à connaître à travers ses balades, souvent muettes et solitaires, rencontre parfois un autre promeneur avec qui partager, en silence, le bonheur de déambuler au hasard.

Ce que j’en pense:

Je ne cache pas mon amour pour Jiro Taniguchi, artiste parti récemment et dont je venais à peine de découvrir l’oeuvre.

Avec L’homme qui marche, Taniguchi nous livre l’histoire d’un homme qui déambule dans les rues de sa ville pour faire les courses, aller travailler… L’intrigue en elle même n’est pas pleine de rebondissements, nous suivons juste cet homme qui marche au gré de ses envies.

Cette BD est un vrai moment de poésie. Ce livre respire la mélancolie et la contemplation. C’est un petit bijou d’esthétique. Le dessin est fin, précis et en noir et banc. C’est juste sublime!

Ce livre vise clairement à nous montrer que la beauté est partout autour de nous et qu’il suffit simplement de prendre le temps d’ouvrir les yeux, de se poser quelques instants.

C’est une véritable et belle leçon de vie servie par une esthétique magique.

Bref:

Je suis amoureuse de cette BD.

Un petit aperçu:

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Si je devais le noter:

5-plumes

Y a pas que moi qui en parle:

Jérôme

Otakritik

La Bouilloire Magique

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Cette semaine chez Moka.

22 commentaires sur “L’homme qui marche de Jiro Taniguchi

  1. Un bel album oui. Pourtant, et même si je suis généralement conquise par les œuvres de Taniguchi, je suis restée un peu sur le seuil de celle-ci. Trop contemplative pour moi certainement 😉

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  2. Oh oui, j’adore Taniguchi ! Le gourmet solitaire, si poétique et si doux… Et « Le journal de mon père »… Oh lalala… Récemment j’ai lu « La montagne magique », que j’avais achetée à une exposition sur Taniguchi justement et c’était une bouffée d’air frais : plus orienté jeunesse donc moins contemplatif mais tellement doux !

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